COME ON, ECSTASY BOY.

© thespiamuse : tumblr
Puke and starve and cut and drink because you don’t want to feel any of this. Puke and starve and drink and cut because you need the anesthetic and it works. For a while. But then the anesthetic turns into poison and by then it’s too late because you are mainlining it now, straight into your soul. It is rotting you and you can’t stop.

→ vise dit pas
NOM ET PRÉNOM: Johansen, Oscar Milo.
AGE: 26 yo.
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Copenhagen, 23 septembre.
ÉTAT CIVIL: Célibataire.
EMPLOI: Chômeur.

→ trivia at vide
QUE VOUS INSPIRE LA VILLE DE COPENHAGUE: Ma ville de naissance en premier lieu. Là, où j'ai connu tous les gens qui composent ma vie. Ma ville d'accueil. L'endroit où chaque jour je me retrouve à errer dedans. La ville du on ne sait jamais ce qui va se passer. La ville des pêchés aussi. Celle où j'ai connu pour la première fois la drogue et ses effets destructeurs. La ville qui m'emporte au plus bas lorsque je suis en manque, la ville qui tourne à une vitesse incroyable.
QU'ES-CE QUE L'ESPRIT ECOLO POUR VOUS: Rien du tout. L'écologie est sa dernière préoccupation. Il préfère en premier se tenir en vie, trouver sa drogue et enfin la consommer. De toute façon, à quoi ça sert d'être écolo quand tu sais que dans dix ans tu mourras d'une overdose ?
LE CAFÉ NORDEN, QUE REPRÉSENTE-T-IL POUR VOUS: Un refuge matinal. Je ne rentre jamais chez moi pour dormir. Mes soirées sont routinières, je me shoute, je m'endors dans une ruelle, puis je vais au café Norden. Je discute quelques instants. Puis je repars. Et je reviens pour Ida. Parce que je n'ai jamais vu fille aussi belle et délicieuse.

→ bag masken
PSEUDO: Chocolate rain. COME ON, ECSTASY BOY. 190408

AGE: Seventeen and a half.
AVATAR: Ashton Kutcher. COME ON, ECSTASY BOY. 72264

OÙ A TU TROUVER EKK?:
UN COMMENTAIRE?:

→ lille anekdote

You don’t know,” said William. “Life is boring. People are vengeful. Good things always end. We do so many things and we don’t know why, and if we do find out why, it’s decades later and knowing why doesn’t matter any more.

Un coup de pied. Puis deux et trois. Oscar se réveilla en sursaut, agrippa sa tête tentant de se protéger des coups. Mais ses muscles ne réagissait plus, et ses agresseurs n'y allaient pas de main morte. Ce soir-là, ils lui piquèrent son paquet d'ecstasy, son portefeuille et la montre de son père. Oscar resta immobile pendant quelques heures. Laissant les larmes couler sur sa joue, silencieux et presque inerte. Le manque commençait à grimper. [..]
Il était à l'ouverture du café Norden, comme toujours. Oscar ne faisait rien d'autre de ses journées. Se réveiller dans une ruelle inconnue, retrouver le centre ville puis ensuite venir s'asseoir au café Norden pour regarder les gens travailler et passer dans la rue. Sagement, il fouilla ses poches, dénicha quelques euros. Il souleva un instant son tshirt, et vit à quel point ces bâtards l'avaient amochés : son torse était couvert de bleues et dès qu'il tentait de bouger, il avait si mal.
Quelques minutes plus tard, il aperçut Ida au bar. Une serveuse vint lui amener son café. Se levant avec difficultés, il alla s'asseoir au bar. « Oscar, commence pas à me harceler je suis pas d'humeur. » Il haussa les épaules, et resta la tête dans son café, visiblement épuisé. Ses mains commençaient à trembler, il avait chaud puis froid. « Woah, c'est bien la première fois que t'essayes pas de me draguer. T'es malade, ou quoi ? » Il la fixa un instant, souleva son tshirt légèrement pour qu'elle voit ses bleus. « Tu t'es fait tabassé ? » Oscar prit un air de dur et hocha la tête. S'il parlait, il ne pourrait s'empêcher de pleurer car ses organes se tordaient à l'intérieur et il avait envie de vomir sur le comptoir. Il baissa la tête, et resta à fixer son café. « Ca va vraiment pas ? Tu veux que je t'appelle une ambulance ? » Il lui fit bien comprendre qu'il n'avait pas besoin d'elle, en déposant violemment la monnaie sur le bar pour enfin marcher jusqu'à la sortie. Il sentit le regard d'Ida. C'était bien la première fois qu'elle se préoccupait de lui. Il tourna la tête, croisa son regard et disparut dans les ruelles de Copenhague.