TABBY ♣ cherry bomb.

FLASHBACK.
« Tu ne peux pas me faire ça ! » Cria une voix féminine. L'appartement était vide à défaut d'une certaine blonde et de sa compagne, toutes deux dardant l'une sur l'autre un regard haineux remplis d'une froideur effrayante. La tension qui régnait entre les deux jeunes femmes été palpable. Pesante comme un voile lourd. On aurait dit deux lionnes prêtes à bondir. D'ailleurs c'est ce que sembla faire Tabitha en s'approchant de l'autre jeune femme. Attrapant Cora par les épaules d'un geste mal assuré, elle sentit son coeur louper un battement lorsqu'elle vit rouler sur les joues de celle-ci de fines gouttes salés traduisant sa tristesse. Gardant à l'esprit que dans quelques jours à peine elle serait marié à un homme formidable qu'elle aimait de tout son coeur, elle dut toutefois se faire violence pour ne pas embrasser la malheureuse. Elle savait que cela ne la détruirait que plus. « Ecoute...je...pardonne moi. » Dit-elle en retenant un violent sanglot. La brunette s'approcha d'elle et enfouit son visage dans le creux de son cou dans l'espoir d'y trouver une once de réconfort. Quelque chose qui la persuaderait que ses sentiments pour la blonde étaient réciproque. Quelque chose qui irait à l'encontre de ses dires. Pour autant, Tabitha ne se départit pas de son mur d'indifférence. « Tabby... » soupira Cora. L'intéresser se ressaisit, repoussant de la main la jeune femme. La blesser n'était pas son but premier, cela ne l'avait jamais été d'ailleurs. Mais ses sentiments aussi forts soit-ils l'effrayait trop pour qu'elle se permette de céder à cette "amourette" alors que son prince l'attendait sagement en Italie. De plus, une discorde familiale était la dernière chose dont elle avait besoin. « Ne rends pas les choses plus douloureuses Cora. Nous deux c'était finit bien avant d'avoir commencer. » En effet, les contraintes avaient étaient nombreuses, à croire que les destin lui-même s'était arrangé pour que c'est deux là ne finissent pas ensembles. Elles avaient dut faire des efforts surhumains pour ne pas montrer leur affection en publique. Même lorsqu'elles se retrouvaient seules, la peur d'être découverte était plus forte. A un point que leurs communication était devenue inexistante. Une chose en entrainant une autre, s'en suivit de violentes disputes au sujet de tout et de n'importe quoi. Au fil du temps, elles était parvenus à se faire mutuellement du mal beaucoup plus que de bien. « Dit pas ça ! Attends... Mais pourquoi ?! J'ai fait quelque chose de travers ? Pourquoi hein ?! Dit moi pourquoi ! » L'inquiétude qui se lisait dans les prunelles océanes de la jeune femme cachait une souffrance grandissante. Et malgré les efforts déployer pour cacher celle-ci, la blondinette était loin d'être dupe. Elle conaissait que trop bien Cora et savait pertinement quand elle mentait et quand elle était sincére. De nouvelles larmes perlérent aux coins des yeux de celle-ci, des larmes amére qu'elle peinait à contenir, sa peine étant trop grande. La jeune Belducci tourna la tête et s'avança à grande enjambées vers la porte, s'en était trop pour elle. Car d'apparence sourde aux sanglots dont était victime sa pauvre amie, son coeur faisait en réalité des bonds dans sa poitrine. Trois fois elle pensa céder à la tentation, son calme apparant souffra de ces moments d'hésitations mais Cora ne s'aperçut de rien. « Je t'en supplie arrête ! » Implora Tabby, complétement dévastée. Son coeur lui criait de prendre dans ses bras cette fille aux yeux rougis, de la serrer contre elle pour ainsi apaiser sa douleur, en revanche, sa raison lui intimait de fuir avant de perdre pieds, de fuir avant que ses sentiments ne refasse surface. Ses jambes refusaient pourtant de bouger, elle était paralysée, de peur, de doute, de haine envers elle-même. Elle faisait souffrir une des personnes qui comptait le plus au monde pour elle et tout ça par pur égoïsme. Elle avait l'impression d'être devenue le souffre douleur de Dieu. « J'ai le droit de savoir pourquoi tu ne veux pas de moi. C'est à cause de tes parents ? Des autres ? De ce qu'ils pourrait dire ? » ... « Je...non...mais... » ... « Tu ne t'assume pas c'est ça, tu as peur des préjugés. Tu ne nous assume pas... » ... « Tu comprends pas ! C'est nouveau pour moi, ça me perturbe... Puis, je vais me marier, il faut qu'on se sépare, ça vaut mieux pour tout le monde. » ... « Tu tes servie de moi ! Je ne veux plus jamais te revoir, va t'en ! » ... « Je suis désolé... » ... « Dégage ! Maintenant ! »
FIN DU FLASHBACK.