KNOCKIN' ON HEAVEN'S DOOR

→ vise dit pas
NOM ET PRÉNOM: Nielsen, Else. Pseudo typiquement danois, qui définit davantage la pure souche dont est originaire la jeune femme.
AGE: 24 ans.
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Copenhague, le 14 février.
ÉTAT CIVIL: Fiancée.
EMPLOI: Serveuse.

→ trivia at vide
QUE VOUS INSPIRE LA VILLE DE COPENHAGUE: Le doux parfum matinal des roses encore écarlates, l’air frais humé par les matelots, les flots déchaînés de la mer, les roucoulements des pigeons au dessus de nos têtes, les sabots des chevaux résonnant sur le sol goudronné, les saveurs vanillées et sucrées qui embaument l’air chaque soir, les sacs en papiers recyclables s’enfouir au fond des poubelles municipales, les cris des enfants rentrant de l’école, leur cartable sur le dos, les griffonnements d’un stylo sur du papier recyclé chaque midi, les verres qui s’entrechoquent et laissent alors s’échapper un vaste liquide pétillant. J’imagine que Copenhague est la ville la moins polluée, et où l’écologie passe avant tout.
QU'ES-CE QUE L'ESPRIT ECOLO POUR VOUS: Un art de vivre, une coutume. On s’y est habitués et désormais, on tient cette promesse que l’on a fait à chacun de nous. Je ne m’imagine absolument pas jeter mes sacs en plastique – que je ne possède pas – dans les rues de Copenhague ou encore jeter mes cannettes de bière – que j’ai, cette fois. Certains pays nous prennent pour des fous furieux ou pour des gens anormaux. Je pense simplement que l’écologie est un acte naturel. Nous sommes tous des humains et nous devons nous comporter comme tels. On peut paraître tous aussi obsédés par cela mais les autres doivent comprendre que si nous agissons comme tel, c’est qu’il y a bien évidemment une raison et que nous avons également d’autres centres d’intérêts qui nous occupent.
LE CAFÉ NORDEN, QUE REPRÉSENTE-T-IL POUR VOUS: Mon lieu de travail et peut-être une partie de ma vie. Ce comptoir en bois flotté, ces chaises faites uniquement de chêne et ces bouées accrochées en décoration aux toilettes. Il n’existe aucune monotonie, aucune tristesse de suivre une routine incessante, ici. Les journées parsemés çà et là sur le bar, les cendriers parfois emplis jusqu’à ras-bord. Ce café est une partie de moi et je sais que mon cœur se fendra en deux lorsque je n’y serais plus, si un jour cela arrive.


→ bag masken
PSEUDO: Giulia, Floriane.
AGE: Devine. 14. Chaud chaud chauuud. 17. Froid. 20. Glacé. 15. Tiède.
OÙ A TU TROUVER EKK?: Par rustychou.
UN COMMENTAIRE?: Je trouve ce forum vraiment affreux, avec des couleurs cramoisies, un design à vomir par terre, un contexte vraiment inintéressant et des admins horrifiantes.

à califourchon sur le fil de la vie –

INTRODUCTION - Elle était là, le visage pâle voire translucide. De veines bleutées allant même jusqu’à contraster avec sa peau de porcelaine se dessinaient lentement au-dessus de la surface de l’épiderme. Ses cheveux blond vénitien parvenaient jusqu’à sa taille, entremêlés mais noués en une tresse interminable. Elle était belle et sa beauté se lisait sur son visage blême. Des prunelles de couleur émeraude miroitaient face à la blancheur intense des murs nus. Deux grains de beauté ébènes s’étaient glissés discrètement au coin de la clavicule. Entre deux chimères éphémères, elle se réveillait, agitée. Les draps opalescents s’éteignaient dans ses pensées. Il n’y avait plus qu’elle. Et Dieu. Le procès dernier. Elle se voyait mûre et réfléchie. Puis immature et puérile. La croissance ne suivait pas son cours. Des cris, des pleurs, des rires.

D’un côté, il y avait la vie, la joie, l’allégresse. La jouissance de la vie n’était qu’une : elle disparaissait et réapparaissait dès que l’envie l’en prenait. Et nous, acteurs de la vie, pauvres poupées de chiffon, nous étions les victimes de son humeur, emplis d’ivresse perpétuelle. De l’autre côté, il y avait la mort, l’asthénie. Et cette fois, la tristesse était présente partout et nulle part. Elle nous guettait de son œil aguicheur, se demandant quand elle passerait à l’acte. Il y a le positif et le négatif. On pense être bon lorsqu’on accomplit des exploits conventionnels mais alors que doit-on penser lorsque l’on commet des inepties ? « Je croyais que tu avais arrêté. » Les paupières de la convalescente s’ouvrirent péniblement, tandis qu’un homme à l’âge mûr et avancé s’avançait furtivement. Elle tenta de reculer mais le lit la retenait dans son étreinte. Elle saisit la couette de ses paumes érodées et la pressa contre sa poitrine, avide de sentiments. Le blanc résumait la situation. Le néant était elle ; elle était le néant. Ils ne faisaient qu’un et pourtant, elle avait l’impression de subir un renouveau, d’être enfin quelqu’un. « Qui êtes-vous ? » murmura-t-elle, consciente qu’elle avait l’air stupide. Une cigarette entre ses doigts épais, l’abysse de sa bouche était presque inexistante. Ses lèvres entrouvertes révélaient une cicatrice interne qu’elle n’avait jamais aperçue auparavant. « Ton père. Je l’étais à l’époque où tu avais encore ta mémoire. » s’exclama-t-il, une once de cynisme à l’intérieur de sa voix. « Mais tu as continué à te droguer jusqu’à faire une overdose. C’est moi qui t’ai découvert. Une minute de plus et tu périssais. Et tu allais en enfer. C’est ce que tu veux, aller en enfer, hein ? » continua-t-il, avec plus de colère cette fois.