Erik ♣ damn right motherfucker.

→ vise dit pas
NOM ET PRÉNOM: MOLLER, John Erik.
AGE: 25 ans.
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 19.04; Copenhague.
ÉTAT CIVIL: Célibataire.
EMPLOI: Barman.

→ trivia at vide
QUE VOUS INSPIRE LA VILLE DE COPENHAGUE: J'y vis depuis que j'suis petit. J'ai toujours été habitué à cette ville, donc en tant que tel elle m'inspire pas grand-chose. C'est surtout parce que je me soucie pas de grand-chose non plus. M'enfin...
QU'ES-CE QUE L'ESPRIT ECOLO POUR VOUS: Ramasser les bouteilles sur le bord de la route, et tous les autres trucs qu'on fait quand on s'fait foutre sous surveillance parce qu'on a fait un truc et qu'on nous envoie pas encore en prison. Je l'ai déjà fait, ça m'a servi à rien, et j'trouve ça chiant. Mais maintenant j'le sais, alors j'le fais.
LE CAFÉ NORDEN, QUE REPRÉSENTE-T-IL POUR VOUS: C'est bon le café, j'carbure au café quand c'pas à l'alcool. Mauvais mélange, mais le matin quand j'me lève et j'vide subtilement l'alcool dans mon café, ça m'fait foutrement trop d'bien, sérieux.

→ lille anekdote

Ma clope au bec, Reina entre dans ma chambre pour me faire la morale. « Tu devrais pas fumer dans la maison, Erik, tu le sais. » J’soupire, exaspéré. Qu’est-ce qu’elle peut être chiante Reina quand elle veut, sérieux. Elle est plus jeune, elle devrait pas se mêler des trucs de grands, même si « les grands » ont seulement 2 ans de plus. Quand on a pas de parents pour prendre soin de nous, c’comme ça. « Tu devrais pas m’emmerder, Reina, tu le sais. » dis-je avec un sourire plus que sarcastique accroché à mes lèvres. C’est à son tour de soupirer, mais j’m’en fous, vraiment. Elle croise les bras et s’approche pour se planter juste devant moi et me sort le même sourire que j’viens de lui faire. La ressemblance dans les expressions faciales chez nous est frappante. On a cette manière de regarder les gens pour qu’ils se sentent mal à l’aise, et Reina exerce parfaitement ce regard sur qui elle veut, quand elle veut, en espérant que ça fonctionne. « Tu m’fais presque mal en me regardant comme ça, Reinychou. » Elle déteste ce surnom, c’est son ex copain débile et complètement incompétent qui lui a donné. J’me suis marré pendant des siècles, et elle veut pas que je l’appelle comme ça parce que ça lui rappelle à quel point elle avait été naïve sur ce coup. Alors elle se penche et me frappe, et ça m’fait pas mal, parce que j’y suis habitué. Ma sœur frappe fort quand elle veut, et elle a déjà réussi à me faire mal, y’a longtemps. « T’as toujours pas compris que ça m’faisait plus rien, tes coups de femmelette ? » Elle se met sérieusement en colère et tourne les talons. « Je t’aime Reina Moller. » Elle me fait un magnifique doigt d’honneur et j’me mets à rire. « Pour ton information, j’ai invité Eira à dormir. » Quoi, quoi, quoi, pourquoi ? J’me relève rapidement et j’vais la rejoindre en bas, toujours accompagné de ma clope. J’fronce les sourcils et elle me regarde en faisant un mouvement de la main qui m’indique que la fumée pue et que ça lui pollue l’air. J’l’écrase dans un cendrier qui traîne sur le comptoir et elle me sourit encore ironiquement. Elle se retourne ensuite pour commencer à préparer le souper. « Sérieux ? C’est bien. » Elle pouffe un rire, et j’me demande vraiment pourquoi. Y’a aucune raison qu’elle rit, parce que moi j’trouve pas la situation drôle. « J’sais qu’elle te plait, mais si tu la touches j’te castre, tu m’entends ? » J’me mets à rire, c’qu’elle peut avoir un humour pourri, Reina. « Ouais, tu peux toujours rêver. Personne me plait, tu devrais l’savoir tu les fais toutes fuir, sans exceptions. » J’ouvre le frigo à mon tour et prends une pomme. J’mange sainement quand j’suis pas entrain d’me saouler ou d’me taper une fille qui me fait de l’œil grave. Faut que j’me garde en forme, j’me suis souvent reluquer vu que j’suis un barman et faut bien aussi que j’puisse m’attirer des filles sans que ma sœur le sache nécessairement. C’un vrai tue-l’amour, c’te fille, mais c’pas pour autant que je l’aime pas. Outre Eira – que j’trouve foutrement canon mais à qui j’parle pas souvent, malgré le temps qu’elle passe ici – Reina est la seule fille qui m’intéresse, c’comme ma fille, malgré le peu de différence qu’on a. Nos parents sont indignes, c’pour ça qu’on s’retrouve seuls dans une maison, et qu’on reçoit des pensions de la famille et du gouvernement. Ma mère est internée quelque part, et mon père est définitivement rentré en prison y’a 5 ans. J’les ai pas revu depuis que les services sociaux ont tenté d’nous placer quelque part. Enfin ma sœur, parce qu’elle avait 17 ans, mais dès qu’elle a eu 18 ans elle est venue emménager avec moi, et puis y’a toujours eu Eira. Ça doit faire 10 ans maintenant que j’la connais, et j’l’ai vu grandir, évoluer et tout. Elle me tape sur le système parfois, à être aussi parfaite, mais peut-être que dans l’fond j’la plains, et qu’elle me plaint par la même occasion.

Trêve de pensées « intelligentes », j’ai autre chose à faire. Comme sortir et m’demander c’que j’vais porter ce soir. J’dois me faire un peu plus habillé parce que y’a Eira qui vient chanter et jouer du piano dans le bar où j’travaille. Elle est super douée, même si j’lui dis jamais. Y’a un piano dans le salon, et elle l’a acheté et mis là parce que son appartement est trop petit pour le loger, du coup elle joue ici, et chante ici, et c’le seul truc qui arrive à pas m’énerver. J’prends mes clefs et une veste pour sortir, et j’me dirige vers les quelques magasins dans lesquels j’traîne parfois parce que j’ai rien à faire. J’ai pas d’amis, pas vraiment, plus des connaissances. Y’a les rares personnes à qui j’accorde de l’importance, mais ça pète pas mon carnet d’adresse ni mon portable pour autant. D’ailleurs, en parlant de ça, j’donne tellement jamais mon numéro que les gens m’demandent souvent si j’sais ce que c’est, ou si j’compte être plus ouvert un jour. Et les malheureux qu’attrapent mon numéro par chance, j’leur fais jamais vraiment la conversation. J’aime pas le téléphone, ni l’ordinateur, et du coup le net est pas ma priorité non plus. Dans l’fond, j’sors, j’me saoule, j’travaille, j’emmerde ma sœur et j’emmerde la meilleure amie de ma sœur. Ma vie est nulle quand on y pense, mais ça m’dérange pas tant, parce que j’suis habitué et que la solitude, j’connais. Par contre, quand j’travaille et que j’vais en boîte, ça devient différent. D’un coup j’reconnais tout le monde, spécialement les canons qui viennent me voir parce qu’elles sont intéressées à passer un moment de qualité avec moi.

J’finis par rentrer chez moi, il s’fait tard et j’dois travailler dans genre 1h et demi. « T’as un message, de ton patron, ce soir tu travailles où Eira va performer. » « Merci, mais j’le savais déjà. » J’dépose un baiser sur le front de ma sœur. Ça m’fait bizarre parfois de le faire encore aujourd’hui, mais pourtant c’est la seule à qui je démontre des signes d’affection. J’monte dans ma chambre choisir mes vêtements, parmi ceux que j’ai acheté. J’aime pas faire les magasins, la plupart du temps j’regarde et j’me casse parce que j’ai pas envie d’rester à rien faire. Si j’faisais partie d’ces mecs qui restent assis à gaspiller leur temps j’aurais l’air con et ma sœur m’en voudrait de gâcher ma vie et la sienne par la même occasion. Quoi qu’il en soit, j’me prépare et j’sors, j’vais travailler, comme d’habitude. Ma sœur, j’sais pas ce qu’elle va faire, sûrement occuper son temps à faire autre chose, peut-être sortir avec ses autres amies, parce qu’elle au moins est sociable. Elle l’est pour nous deux, moi j’peux tout simplement pas m’ouvrir comme elle le fait, ça m’gonfle que les gens soient autant intéressés par notre histoire qui est aussi platonique que… j’sais pas, m’enfin. « Erik, t’es en retard ! » Mon patron m’tape l’épaule et m’sort la même connerie à chaque fois. « Non, ça commence dans 10 minutes, et j’suis là avant, donc techniquement, j’le suis pas. » Normalement on doit l’être 1h avant, mais j’m’en fous, et j’arrive toujours à tenir jusqu’au bout d’la nuit alors le patron dit rien et me vire pas parce que t’façon, j’suis indispensable. J’me mets au boulot, et Eira arrive, elle s’installe. J’continue de servir les filles, comme les mecs, et la soirée s’passe plutôt bien… C’est calme, elle s’introduit, et elle se met à jouer et tout. J’suis fan, mais j’lui dis jamais, parce que ça la ferait penser que j’lui porte un quelconque intérêt et même si c’est vrai je refuse d’le montrer. « Dis, tu comptes faire quoi après qu’on ait terminé de tout ranger ? » J’essuie le bar, c’est le temps de la pause. Quelqu’un va prendre ma place pendant un bon 1h, et j’vais pouvoir respirer un peu, Eira aussi. « J’sais pas, j’ai pas tellement envie d’faire grand-chose ce soir, sauf ça. » Elle sourit, j’comprends pas vraiment. Peut-être qu’elle voit quelque chose dans ce que j’ai dit, mais j’vois rien, rien du tout. « Ça te dérange si j’traîne avec toi pendant notre temps de pause ? » J’fais signe que non de la tête, et elle vient avec moi en arrière. J’lui montre un peu les trucs qui m’entourent quand j’viens travailler, et j’lui explique comment ça fonctionne. Pour une fois que j’lui parle pour de vrai, même si c’pas vraiment un sujet qui doit l’intéresser. On passe à une autre partie du bar et elle trébuche, ce qui fait que par conséquent, elle tombe sur moi. On a un peu bu, je l’avoue, mais pas tant, on est encore conscient de nos actions là, et je sais pas ce qui m’a poussé à faire celle que je m’apprête à faire, mais tant pis. « Qu’est-ce que… » Je relève son menton et l’embrasse, et j’dois avouer que j’peux pas vraiment regretter, parce que ses lèvres sont douces, et qu’elle sent bon, qu’elle est canon et que… ma sœur risque de me tuer si elle apprend ça.

Elle enroule ses bras autour de mon cou et j’la serre plus fort contre moi. Le baiser innocent s’transforme en carrément autre chose, du genre plus passionné, et brusque. En deux temps trois mouvements ses jambes se retrouvent autour de ma taille et par inadvertance – ouais, pas vraiment – mon pantalon s’éclipse et le sous-vêtement que porte Eira aussi. « On devrait pas faire ça, Reina va nous tuer… » « Je le sais, crois-moi, trop bien même. » Elle m’arrête juste avant que je commence, et me regarde dans les yeux. J’accote mon front sur le sien, et j’soupire, avant qu’elle recommence à m’embrasser, passionnément. J’peux pas m’empêcher de faire ça, surtout pas maintenant, même si je sais ce qui m’attend comme conséquences si Reina l’apprend. T’façon, personne nous voit, c’est qu’une baise comme une autre pas vrai ? Elle ira pas lui dire, et j’irai pas lui dire non plus. Si c’est le cas, j’pense même pas adresser la parole à Eira pendant longtemps après, et j’suis sérieux. Elle a beau m’faire sentir comme un con quand elle est autour de moi, c’pas ça qui va m’empêcher de mettre une distance entre nous… « Erik putain où est-ce que t’es, faut que tu reprennes du service dans 5 minutes ! » Mon patron arrive, fuck. Eira arrête de gémir, et j’arrête de faire du bruit, et mes mouvements de bassin aussi. Putain j’sens que le reste de la soirée va être long.

→ bag masken
PSEUDO: Mymz.
AGE: bientôt 18 ans !
AVATAR: Jensen GOD Ackles.
OÙ A TU TROUVER EKK?: par Eira I love you