© Psychozee. → vise dit pasNOM ET PRÉNOM : Rasmussen Birgit.
AGE : Vingt-trois ans.
DATE DE NAISSANCE ET LIEU : Le 29 Décembre 1986 à Copenhague.
ÉTAT CIVIL : Célibataire.
EMPLOI : Libraire.
→ trivia at vide QUE VOUS INSPIRE LA VILLE DE COPENHAGUE : Son sommet, l’écologie, son port, ses attractions comme le palais Amalienborg, le parc des daims, la fontaine Gefion, le château Kronborg, La petite Sirène, l’église de Saint Alban ou de Grundtvig, les jardins de Tivoli et j’en passe. Sans oublier le Café Norden. Mais à part ça, c’est une ville que j’affectionne beaucoup. Sans doute celle que je préfère, puisque j’y suis née. Beaucoup de souvenirs m’y rattachent. Elle représente bien plus qu’une simple ville pour moi. C’est peut-être bête à dire, mais c’est comme ça.
QU'EST-CE QUE L'ESPRIT ECOLO POUR VOUS : C’est tout d’abord être respectueux envers l’environnement. Le protéger au maximum et lui venir en aide quotidiennement, grâce à de petits gestes utiles qui font malgré tout, toute la différence. Comme par exemple, trier ses déchets, ne pas laisser couler l’eau pour rien, privilégier les moyens de transports les moins polluants possible... C’est ce que je fais, et cela sans aucune honte. Rien de mieux que de vivre dans un endroit sain où il fait bon de respirer. D’autres pays et villes devraient s’y mettre, d’ailleurs.
LE CAFÉ NORDEN, QUE REPRÉSENTE-T-IL POUR VOUS : J’y vais depuis que je suis une gamine. Alors à force, j’ai noué pas mal de contacts là-bas. J’y ai rencontré des gens formidables. Il faut dire que c’est un endroit accueillant et très chaleureux. Puis on y mange à merveille, et cela pour pas cher. Le top quoi. C’est un peu le lieu où l’on doit absolument se rendre si on vient faire un tour dans le quartier. Vraiment, c’est un de mes endroits favoris.
→ lille anekdote(C) Fanpop. Assise à ma table habituelle au Café Norden, je l’attendais. Il ne devait pas tarder. Enfin, en principe. Parce que je devais avouer qu’en matière de ponctualité, il était loin d’être un as. Pas avec moi en tout cas. Comme s’il faisait en sorte de passer le moins de temps possible à mes côtés. Représentais-je un fardeau à ses yeux ? Un poids dont il souhaitait se débarrasser ? Je ne le savais guère, malgré qu’un désagréable pressentiment était toujours ancré en moi à ce sujet. Et pour une fois, j’espérais me tromper sincèrement. Cela ne pouvait que me réjouir.
« Excuse-moi Birgit, mais tu ne souhaites toujours rien commander ? » Une serveuse, que je connaissais plutôt bien, venait de s’adresser à moi. Il était vrai que ce n’était pas dans mes habitudes de mettre autant de temps pour passer commande. Mais aujourd’hui, c’était différent. Il devait venir, alors je l’attendais. Quoi de plus normal ?
« Je te remercie, mais je vais encore attendre un peu. Il ne devrait plus tarder. » C’était malheureusement sans grande conviction que j’avais sorti ma dernière phrase. Comme si je savais que j’allais être déçue mais que malgré tout, je continuais à me voiler la face.
« Comme tu veux. Fais-moi signe quand tu auras changé d'avis. » J’approuvais d’un hochement de tête en lui adressant un sourire de reconnaissance. Puis, d’un geste nonchalant, je m’informais de l’heure à l’aide de ma montre en argent qui décorait mon poignet droit. Il était en retard. Si cela avait été de quelques minutes ou à la rigueur, d’une demi-heure, cela aurait encore pu passer. Mais non. Cela faisait plus d’une heure que je l’attendais comme une conne. Enfin décidée à mettre les choses au clair, je sorti mon téléphone portable de mon sac à main en cuir. Puis, après une brève recherche dans mon répertoire, j’appelais un numéro de téléphone.
« Allô ? » Cette voix fit davantage battre mon cœur.
« Papa ? C’est moi, Birgit. » Je crois bien que c’était un automatisme de sortir cela à chaque conversation téléphonique.
« Oh, salut Birgit ! Tu vas bien ? » Pourquoi semblait-il si étonné de m’avoir au téléphone ?
« Ca va. Dis, tu arrives bientôt ? » Silence.
« Ne me dis pas que… » Quelle conne.
« Si, c’était aujourd’hui que nous devions déjeuner ensemble. » Du calme.
« Merde. Je savais que j’avais oublié quelque chose. Je suis désolé, vraiment. Mais tu sais, avec le boulot, le stress… J’ai complètement oublié. Je m’en veux vraiment, pardonne-moi. » Pourtant, tu n’oublies jamais ta nouvelle femme et ton beau-fils.
« Ce n’est pas grave, je comprends. » Non, je ne comprends pas. Comment tu peux oublier ta propre fille, bordel ?
« On remet ça ma puce, d’accord ? » Non, je ne veux plus jamais te parler ni te voir. Oublie-moi. C’est déjà fait d’ailleurs.
« Bien-sûr, aucun problème. » Si, le problème c’est toi.
« Super ! Bon, je dois te laisser, j’ai du boulot qui m’attend. Sache que tu me manques. Je t’embrasse. » Menteur, menteur, menteur. T’en as rien à foutre de moi. Je pourrai crever que ça te ferai une belle jambe.
« Toi aussi, bisous. » Je raccrochais avec violence. Je me sentais bête d’avoir cru en lui. D’avoir pensé qu’il viendrait enfin me retrouver. Je me sentais horriblement mal. J’avais une douleur me transperçant la poitrine. Pire que ça, j’avais les yeux qui me picotaient. J’avais envie de pleurer. Mon père ne m’aimait pas assez. Il préférait passer son temps au travail ou avec son autre famille. Il m’avait oubliée. Je n’existais plus à ses yeux. Ses paroles n’étaient que des mensonges. J’avais l’impression d’être inutile.
→ bag masken PSEUDO : Miss uncertain.
AGE : Dix-huit ans.
AVATAR : Leighton Meester.
OÙ AS-TU TROUVE EKK ? Sur Bazzart.
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